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Des « pêcheurs » mahorais secourus par l’armée comorienne

Une vedette mahoraise avec à son bord 3 personnes de nationalité française a été secourue au large de Mohéli par la garde-côte comorienne. Ces supposés pêcheurs se trouvaient aux mains de la gendarmerie pour plus d’enquête.

Une vedette de pêche avec une immatriculation mahoraise a accosté à la plage de Djoiezi jeudi dernier aux environs de 11h. À bord il y avait 3 personnes avec leurs papiers de nationalité française. Selon le commandant de bord lors d’une interrogation, cette vedette péchait au large de Mohéli. L’un des deux moteurs de 150 chevaux tombe en panne. Avec le poids qu’avait cette embarcation, il était quasiment impossible de regagner les cotes mahoraises. D’où l’idée de descendre à Mohéli.

À l’heure actuelle, le commandant de la vedette se trouve à la gendarmerie nationale de l’escadron de Bonovo. Une enquête est encours pour déterminer les causes exactes de l’arrivée de ces hommes à Mohéli.

Selon les propos de certains habitants de Djoiezi, recueillis du commandant de la vedette, ce dernier aurait informé le chef de la garde cote de Mohéli de leur panne puisque ils auraient un peu une connaissance. Mais comme le chef de la garde-côte se trouve à Anjouan, ce dernier a à son tour appelé le service pour donner des instructions afin de secourir l’équipage de la vedette. « Aux environs de 15h de ce jeudi, la vedette avait fait le plein de carburant dans ses réservoirs et se prépare à regagner l’île de Mayotte avec bien sur l’autorisation des autorités comoriennes.

Sauf que jusqu’à ce samedi, les procédures n’ont pas encore touché à leur fin. Les deux membres d’équipage sont accueillis au village de Djoiezi. Le commandant se retrouverait encore aux mains de la gendarmerie.

Riwad

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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