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Cyclone Chido : des inquiétudes grandissantes sur le bilan humain à Mayotte

Le cyclone Chido, qui a frappé Mayotte samedi 14 décembre, continue de semer l’inquiétude sur son passage. En France, le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a exprimé sa crainte que le bilan humain « soit lourd », bien qu’il ait refusé de fournir des chiffres précis à ce stade.

Lors d’une réunion interministérielle de crise tenue à Paris, M. Retailleau a souligné les difficultés actuelles pour évaluer l’ampleur des dégâts. « Pour faire un bilan, [on] doit être en mesure d’aller sur le terrain, d’inspecter les gravats, l’habitat précaire qui a été complètement détruit », a-t-il déclaré. Le ministre a évoqué une « situation dramatique » et a prévenu qu’il faudra « sans doute des jours » pour obtenir un bilan précis.

Pendant ce temps, l’inquiétude grandit parmi les Mahorais. Un groupe Facebook créé par Mayotte la 1ère recense déjà de nombreux messages de personnes sans nouvelles de leurs proches. Ces appels à l’aide reflètent l’angoisse des familles face à l’isolement et aux ravages causés par le cyclone.

Comoresinfos a suivi la situation de près tout au long de la journée, publiant des mises à jour régulières et diffusant les visages des victimes identifiées. Selon nos sources, le bilan provisoire s’élève actuellement à au moins quatre morts, bien que ce chiffre reste susceptible d’augmenter au fil des recherches.

Alors que l’île tente de se relever de cette catastrophe, les habitants espèrent que la solidarité nationale et internationale permettra d’accélérer les opérations de secours et de reconstruction. Toutefois, la priorité immédiate reste la localisation des personnes disparues et l’aide aux victimes. L’île comorienne est actuellement sous administration française mais les comoriens sont profondément concernés et attristés par ce qui est arrivé à leurs frères et sœurs. 

Misbah Said 

En 2016, une maman a déposé une importante quantité d’or à La Meck Moroni en garantie d’un prêt. Après avoir intégralement remboursé ce prêt, l’or aurait dû lui être restitué, mais il a été volé. L’institution a reconnu sa responsabilité, mais depuis, elle garde un silence troublant. Aucun geste de réparation n’a été fait. Méfiez-vous : cette structure n’est pas digne de confiance.

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