
Par Fsy / LGDC
L’Union de l’opposition a tenu une conférence de presse ce 25 décembre. Au tableau, le décret portant convocation du corps électoral publié lundi, émaillé selon elle de plusieurs irrégularités. Et les procès qui se sont tenus il y a un peu plus d’une semaine devant la Cour de sûreté de l’Etat n’ont pas échappé à leurs critiques. Des affaires, qui pour l’opposition, ont été créées de toutes pièces.
Au cours d’une conférence de presse tenue hier, le député de Moroni Nord, Ibrahim Mohamed Soulé, a soulevé les nombreuses irrégularités parsemées dans le décret portant convocation du corps électoral. Et a soutenu qu’un recours allait être introduit à la Cour suprême pour l’annuler.
Ainsi, parmi les nombreuses violations manifestes du code électoral, selon cet élu de la nation, il y a la mise en place des Commissions électorales insulaires. Pour Ibrahim Mohamed Soulé, conforté par le Code électoral de 2014, en son article 62 qui dit que « celles-ci sont désignées pour chaque échéance électorale 90 jours minimum avant le 1er du mois durant lequel le ou les scrutins a ou ont lieu ». Si le premier tour a lieu le 24 mars, il est clair que le délai imparti par la loi pour la mise en place des Commissions insulaires, n’est pas respecté.
Il a, par ailleurs, fait mention des déclarations des candidatures pour les élections des gouverneurs des îles, qui selon le décret, devront être déposées à la Cour suprême. « La loi dit clairement que les candidats au poste de gouverneurs doivent déposer leurs candidatures au niveau des Commissions électorales insulaires ».
Autre grief reproché à ce décret qui est décidemment truffé d’incohérences, le fichier électoral qui n’a toujours pas été arrêté et publié. Le député de Moroni Nord a fait part de sa crainte quant « à une publication de la liste électorale qui serait antidatée par le ministre en charge des élections, Mohamed Daoudou ». Et de se demander pourquoi « cette précipitation à vouloir organiser des élections le plus rapidement possible alors que la nouvelle constitution donne jusqu’au mois d’août prochain pour le faire ? ».
Pour sa part, Moustoifa Said Cheikh du Front démocratique, conseiller politique du président de l’Union de l’Opposition, a dénoncé une succession de complots orchestrés par les autorités elles-mêmes. Il parlait bien entendu, des clous déversés sur le tarmac de l’aéroport de Mohéli, de la voiture de l’ancien vice-président Moustadrane qui aurait été criblée de balles, de la mutilation sergent Radjabou le jour du référendum ou encore de la tentative de complot contre l’Etat qui a vu Said Ahmed Said Tourqui, Me Bahassani Ahmed, le commandant Faissoil Abdousalami ou encore l’ancien colistier du président Azali, Djaffar Ahmed Said Hassani, condamnés aux travaux forcés à perpétuité, et qui sont déchus de leurs droits civiques. Il a demandé en outre la libération « des prisonniers politiques » et condamné « une injustice flagrante face à une Cour de sûreté décriée par les avocats quant à sa légalité, laquelle rappelle les années noires de la République, lors du régime des mercenaires dans les années 1980 ».
Les différents intervenants de la conférence ont fait savoir que l’Union de l’Opposition allait prendre part aux élections anticipées et ont fait valoir en filigrane, le retour à l’ordre constitutionnel de 2001 si elle gagnait les élections. Elle a par ailleurs appelé à une mise en place rapide d’un cadre de concertation et à une représentation des partis politiques dans toutes les instances en charge des élections, tout en espérant la présence de la communauté internationale lors des élections à venir.
Fsy / LGDC
Encadré
Le décret portant convocation du corps électoral a été rectifié ce 25 décembre. On y lit par exemple que, « les déclarations des candidatures aux élections du président de l’Union et des Gouverneurs des îles autonomes, sont dans les conditions et formes requises par loi, adressées et déposées au :
– Pour l’élection du Président de l’Union, à la Cour suprême du 08 janvier au 23 janvier 2019.
– Pour les élections des Gouverneurs des îles autonomes, à la Commission Electorale Insulaire Indépendante.
Dans le précédent décret, il était écrit que les candidatures aux élections des gouverneurs, devaient être déposées à la Cour suprême, une violation manifeste du Code électoral.
finalement l’opposition de ngazidja a fini par céder face à un azali mgazidja ari mbe kayili mbe , puisque c un pouvoir qui restera à ngazidja donc cette opposition des cons ne voit pas mal qu’azali ou son fils reste au pouvoir jusqu’à tampi, Anjouan et Mohéli vous bien averti , il est temps que vous preniez vos destin en main .une opposition qui n’arrive meme pas a mobiliser la population pour un soulevement populaire mais se hazarde a un jeu dangereux de participation a des elections trufees d’avance , qu’elle est maudite cette opposition de ngazidja , rira bien qui rira le dernier bande de chiens ,vous etes aussi nulle qu’azali et Dieu vous fera payer chaire de votre peau .
Héwé bo WANGAZIDJA VOUS FLATTEZ QUI,?