
La formation des membres des bureaux de vote (MBV) à Mohéli a été marquée par des tensions soutenues, débutant le samedi 6 janvier après un échec initial le mardi 2 janvier. La Commission Électorale Indépendante et Individuelle (CEII) a accusé les candidats de s’immiscer dans des affaires qui ne les concernent pas selon le code électoral, déclenchant une réplique des candidats les accusant de tricher en incluant des individus non dûment documentés dans la liste de formation des MBV.
Les faits ont atteint leur apogée les 2 et 6 janvier à la salle multifonctionnelle de Fomboni, où des altercations ont éclaté entre candidats, leurs MBV, et les autorités en charge du scrutin. Chaque camp pointe du doigt l’autre, évoquant une incompréhension sur la liste des MBV devant être formés conformément au code électoral. Abdallah Bounou Abbasse, président de la CEII, souligne des divergences autour de la liste, tandis que les candidats insistent sur l’utilisation d’une liste fantôme qui aurait contourné les procédures prévues.
Le 6 janvier, jour prévu pour reprendre la formation, la situation s’est répétée avec des membres sans dossiers tentant d’entrer, nécessitant l’intervention des forces de l’ordre pour rétablir l’ordre. Des contestations ont émergé quant à l’acceptation d’une foule nombreuse, soulevant des questions sur la transparence du processus. Bachir Maenfou Said, secrétaire général de la CEII, rassure en expliquant que la formation ne garantit pas automatiquement la nomination en tant que MBV, soulignant que la CENI aura le dernier mot dans les nominations.
À six jours du double scrutin, cet imbroglio laisse planer des incertitudes quant à la préparation adéquate des MBV et souligne les profondes tensions entre les candidats et les autorités électorales locales.
IBM
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