
La génération née après 1990 n’a jamais connu le rôle d’un État. Alors que le mode de gouvernance a été le favoritisme et le népotisme, l’Etat s’est totalement désengagé de ses devoirs d’assurer une éducation de qualité pour tous et de fournir des soins à ceux qui en ont besoin.
Les parents fortunés s’assurent de la réussite scolaire de leurs enfants et leurs font partir dans de meilleurs cieux. L’écrasante majorité s’en est sortie avec les séquelles des écoles publiques et est aujourd’hui perdue dans un monde de travail de plus en plus exigeant. Le taux de chômage des jeunes plus ou moins diplômés (jamais réellement calculé) bat certainement des records.
Les familles qui ont les moyens font partir leurs malades pour se soigner à l’étranger. Les plus audacieux prendront le Kwassa vers l’île Comorienne occupée de Mayotte. Les autres se contenteront de leurs yeux pour pleurer.
C’est dans ce sombre constat que le Gouverneur Azali fête aujourd’hui la 46e année d’Indépendance de la province saoudienne dans l’Ocean Indien. Une indépendance inachevée, gâchée, vendue par des vautours sans scrupules. Pis, nous sommes nombreux à penser que l’émergence promise est, en fait, un engin qui va creuser le fossé déjà énorme entre riche et pauvre.
Et l’on s’étonne que la génération née après 1990 ne se sente pas concernée par une quelconque valeur patriotique ?
Ahmed Toyb
c est dommage car la fete national a perdu la confiance du peuple des comores puisque le president sortant a eté faiblie ainsi que les forces armeés comorienne ont perdu toutes credibilité de la part de la population dont l armeé paie le prix de ses compertement au sein de la population donc il faut trouver une issue de sortir de la crise economiques et politiques qui secouent le pays tres rapidement sinon ça va nous couter cher et faire plonger le pays dans le caos