L’alliance de bienfaisance a organisé, samedi, un rassemblement élargie au foyer des femmes de Moroni pour étudier et évaluer la situation de l’appel islamique et de ses exigences actuelles aux Comores. Plus de mille participants ont pris part à ce grand rassemblement dont des ulémas, des parties politiques, des associations, des notables et divers personnalités.
Selon les organisateurs, cette rencontre a été décidée suite aux observations et analyses des activités “douteuses” menées par les institutions chiites iraniennes aux Comores et qui viseraient à incarner le chiisme et introduire le désordre au sein de la société comorienne. Selon Abdoulhakim Ahmed Chakir, la paix et la stabilité sont importantes pour le développement de tout pays, or si on veut interférer deux “Madh’hab“ dans notre pays, il y aurait des conflits comme dans les autres pays à l’instar de l’Irak et du Liban.
“Nous sommes un pays musulman avec une seule pratique religieuse sunnite de rite chafiite. Nous ne voulons pas à ce que des gens viennent interférer notre ‘Madh’hab’ en introduisant le chiisme, car ce sera la pagaille“, a soutenu l’uléma qui a ajouté que “nous ne refusons pas que des gens viennent nous aider, mais qu’ils ne touchent pas à notre religion. Nous sommes donc venus sensibiliser la population pour qu’elle ne se laisse pas prendre avec un séparatisme religieux”.
Le vice-président de l’assemblée de l’Union, Djae Ahamada Chanfi, a rappelé que ce n’est pas après quinze siècles de pratique religieux que l’on se laisserait emporter par d’autres ‘Madh’hab’. “Notre religion a su résister aux influences étrangères fondateurs de notre Nation, malgré tous les contraintes rencontrées.
Ce n’est pas au delà de quinze siècles que des gens vont mener des campagnes pour détruire cette consolidation, et détruire notre patrie”, a déclaré l’élu citant que le premier alinéa du préambule de la constitution comorienne stipule que “le peuple comorien affirme solennellement sa volonté de puiser ses forces dans l’islam, religion d’Etat”.
Au terme des interventions de différentes personnalités, l’assistance s’est convenue à demander au chef de l’Etat de promulguer la loi qui viserait à préserver l’Unité de la population comorienne, sa foi, sa religion et son rite de tout changement ou modification.
L’assistance a demandé en outre, la fermeture des institutions chiites iraniennes “qui se cachent sous les actions de bienfaisance et sociale“ et demande leur exclusion des Comores. “Nous appelons à couper tout lien avec ses institutions et appelons, les autorités comoriennes qui appuient la présence du chiisme et de ses activités dans le pays, à privilégier l’intérêt national général, l’unité, la sécurité et la stabilité et à mettre en avant les relations stratégiques avec les pays frères et amis des Comores“, a défendu Mohamed Oussein Dahalane.
“Nous demandons également aux autorités d’écouter la voix de la sagesse et de l’intelligence et de prendre les décisions efficaces au moment opportun avant que la situation ne dégénère et devienne non maîtrisable”, a-t-il laissé entendre.
Asa
Alwatwan
faite atantion ce que tu dit pansse aux enfent qui sont nee en france et sque il vont etais conme vous ou pas