La société nationale d’eau et d’électricité (Ma Mwé) ne parvient toujours pas à satisfaire la demande en eau dans la capitale et ses environs. Des quartiers et des villes entiers sont sans eau. Le liquide précieux se fait rare. Et cela fait l’affaire des conducteurs de citernes dont certains sillonnent ces quartiers, vendant des jerricanes de 20 litres remplis d’eau pour 500 Fc l’unité.
En pleine période de Ramadan, la situation est difficile à vivre. Les quartiers de Caltex, Mdjivouri zé et une partie de Mboueni ont une seule fontaine d’eau qui fonctionne pour tout ce secteur, mais il faut jouer des coudes pour sortir avec un seau d’eau en faisant bien sûr la queue avec son jerricane.
A Iconi et dans les environs de Moroni, les robinets sont presque à sec, la ville d’Iconi n’étant alimentée en eau que deux fois par semaine.
Selon la direction de la Ma Mwé, cette pénurie est due à un problème de chute de la pression de l’eau au niveau de la sortie à Vouvouni, là où se situe la source qui alimente en eau Moroni et ses environs. La direction confirme que ce désagrément sera réglé par un groupe électrogène déjà en place, qui fera monter la pression des pompes qui permettra de monter l’eau et sa pression pour la distribuer dans la capitale et ses alentours.
Cette situation montre encore une fois que certains responsables comoriens n’arrivent pas à mesurer leurs responsabilités car gouverner c’est prévoir ; il aurait fallu mettre en place une étude qui quantifie la demande en eau de la population, surtout pendant cette période. En 2012, ce problème existait dans les quartiers Sud de Moroni, comme vous pouvez le lire en cliquant sur le lien ci-dessous. Il faut souligner que lorsque l’on n’a pas les capacités pour mener sa mission à bien, il faut démissionner.
https://www.comoresinfos.net/ramadhwani-au-nord-de-moroni-cherche-eau-a-tout-prix/
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