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Fahmi risque d’être radié au barreau de moroni pour avoir dénoncé la libération d’un violeur sexuel

Les faits se sont déroulés au mois de juillet 2020. Alors que le chef de l’État Azali Assoumani venait de faire un discours le 6 juillet dans lequel il venait de prôner une sévérité contre les pédophiles, Un enseignant d’une école coranique de Dzahani Tsidje, reconnu coupable cette année d’une violence sexuelle, est libéré en échange de quelques billets d’argent (3000 €), selon les médias locaux par le président de la cour d’appel de Moroni Omar Ben Ali. Une semaine après sa libération, le pervers reste introuvable. Il s’est enfui vers mayotte. Quelques jours après avoir été reconnu coupable, la justice ne l’a pas pu emprisonné.

Maître Fahmi Said Ibrahim avait dénoncé sa libération à la télévision nationale des Comores ( ORTC ). Le parquet de la république n’a pas apprécié cette dénonciation. Le procureur général et Omar Ben Ali ont demandé la radiation de Fahmi au barreau de Moroni. Après plusieurs renvois, l’audience se tiendra demain 18 septembre au palais de justice de Moroni. Le conseil de l’ordre osera t-il donner la sanction la plus sévère ( radiation ) à Fahmi comme l’a demandé le procureur Djae ?

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1 commentaire sur Fahmi risque d’être radié au barreau de moroni pour avoir dénoncé la libération d’un violeur sexuel

  1. L’éventuelle condamnation, de Me Fahmi SAID IBRAHIM, ne me dérangerait pas outre mesure. Il est en capacité de se battre pour que le droit soit dit. Ce qui me fait violence n’est autre que le silence de nos humbles et dignes magistrats devant un crime sexuel resté sans application de peine du fait de la complicité d’un magistrat corrompu. Si on devrait faire un procès, sur l’affaire de ce viol, il serait contre toutes personnes impliquées dans la libération contre le droit de l’individu condamné pour viol. OMAR doit s’expliquer devant la justice et prendre les peines qui reviennent à un magistrat corrompu. Le procureur Djae doit payer pour complicité de crime d’agression sexuelle. Le droit ne peut être dévoyé. Intimider voir condamner un dénonciateur d’un délit ou crime, c’est valider les injustices.

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