Les enseignants et autres agents de la fonction publique aux Comores sont soumis à des contrôles physiques récurrents, une initiative qui suscite de vives critiques. Ces contrôles, qui ont lieu au moment de la perception des salaires, sont jugés inefficaces et perturbateurs par de nombreux enseignants.
Un cadre du ministère de l’Éducation a déclaré que ces contrôles devraient commencer par le ministère de la Fonction publique, qui peine à gérer le personnel enseignant et à assimiler les résultats des contrôles. Il a également souligné que les rapports de ces contrôles n’ont jamais été rendus publics.
Certains enseignants ont déclaré qu’ils ne figuraient pas sur les listes, malgré la possession de tous les documents nécessaires. D’autres ont passé plusieurs jours à faire des allers-retours sans pouvoir résoudre leur situation.
Cette situation a un impact direct sur l’éducation des élèves, qui manquent des cours à l’approche de la fin de l’année scolaire et des examens nationaux. Le secrétaire général de l’Intersyndicale des enseignants a déclaré que ce mode de contrôle et de paiement n’est pas favorable aux élèves.
Le directeur général de la fonction publique, Omar Chehani, a refusé de répondre aux questions des journalistes du quotidien nationale alwatwan sur cette situation controversée.
Saïd Hassan oumouri
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