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Belou conseille à Said Larifou de renoncer à la politique pour confier sa vie à Dieu

Jamais il ne termine une déclaration publique sans marquer les esprits par ses sarcasmes. En conférence de presse ce matin, le directeur du cabinet du chef de l’Etat abordait la question de la citoyenneté économique, et donc Sambi.

Pour défendre la « neutralité » du gouvernement dans ce dossier, il devait se trouver un exutoire. Et il n’est pas allé chercher loin car il se paie Said Larifou, ancien avocat du gouvernement et non moins co-villageois dudit directeur de cabinet.

En effet l’année dernière celui qui fut l’avocat du gouvernement s’était constitué en partie civile, et a réuni près de 600 signatures dans une plainte déposée à la justice visant à réclamer la lumière sur le dossier du siècle. Seulement voilà, tout comme les assises nationales, ladite plainte est détournée de son salutaire objectif pour des fins politiciennes.

Les autorités s’en servent pour serrer davantage le noeud à l’ancien président. N’en déplaise, c’est tout un autre son de cloche que le gouvernement essaie de faire retentir: le gouvernement n’y est pour rien, c’est le travail de la justice. C’est dans cette stratégie de défense que Belou en vient à Said Larifou et sa pétition.

« Il a déposé une plainte avec 600 signatures et le voilà à Marseille en train de se plaindre que Sambi est en détention. Mais comment il ne réagirait pas ainsi alors qu’il a fait 27 ans de vie politique pour ne récolter que 1,12% de voix aux dernières élections ? A sa place, je me serais réfugié à la mosquée avec mon chapelet (tasbih) pour m’en remettre entièrement à Allah ».

Ce n’est pas pour autant qu’on est responsable de l’enclenchement d’une initiative qu’on l’est forcément pour ses finalités. Les Assises nationales en sont l’exemple parfait. Voulues par feu Bazi et la société civile, elle ont été vidées de leur objectif initial pour au final ne servir que d’arc-boutant à Azali Assoumani pour prolonger son mandat.

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